- i24NEWS
- International
- Amérique
- Harris qualifie Trump de "fasciste" après les révélations de son ancien chef de cabinet
Harris qualifie Trump de "fasciste" après les révélations de son ancien chef de cabinet
Le candidat républicain a rejeté ces accusations, affirmant que son ancien assistant avait "inventé une histoire"


La vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré mercredi que Donald Trump "est un fasciste", réagissant aux révélations de John Kelly, son ancien chef de cabinet à la Maison Blanche, selon lesquelles l'ex-président aurait admiré Hitler et privilégié la loyauté personnelle à la Constitution. Lors d'une réunion publique en Pennsylvanie, diffusée sur CNN, Harris a affirmé que ces déclarations offrent un aperçu de qui est véritablement l'ancien président. "Je crois que Donald Trump représente un danger pour le bien-être et la sécurité des États-Unis", a-t-elle déclaré, ajoutant que les Américains méritent un président qui maintient "certains standards", notamment "certainement pas se comparer, de manière clairement admirative, à Hitler."
https://x.com/i/web/status/1849140688253804696
Ce post ne peut être affiché car les cookies pour les réseaux sociaux sont désactivés. Vous pouvez les réactiver en cliquant sur .
John Kelly, général des Marines à la retraite qui a servi comme chef de cabinet de Trump de 2017 à 2019, a révélé au New York Times et à The Atlantic que Trump avait suggéré qu'Hitler "avait fait certaines bonnes choses". Kelly a également rapporté que lorsque Trump évoquait le besoin de "généraux allemands", il faisait spécifiquement référence aux généraux d'Hitler. "Trump ne veut pas une armée loyale à la Constitution des États-Unis, il veut une armée qui lui soit loyale. Il veut une armée qui lui soit personnellement fidèle", a souligné Harris.
Sur sa plateforme Truth Social, Trump a rejeté ces accusations, affirmant que Kelly avait "inventé une histoire". Son porte-parole de campagne, Steven Cheung, a accusé Kelly de "s'être ridiculisé avec ces histoires démenties" et a reproché à Harris de diffuser "des mensonges et des faussetés manifestes".
Ces révélations interviennent à deux semaines des élections, alors que les sondages montrent une course serrée dans les États pivots. La campagne de Harris utilise ces déclarations et le soutien d'anciens républicains comme Liz Cheney pour convaincre les électeurs indépendants de rejeter la candidature de Trump en novembre.
Kelly a conclu dans son interview au Times que Trump "correspond certainement à la définition générale du fasciste" et qu'il "aimerait certainement être" un dictateur, ajoutant qu'il "préfère clairement l'approche dictatoriale du gouvernement."