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Le fils de l’ex-ambassadeur iranien en Australie publie un message antisémite avant l’attaque de Hanouka
Cette publication intervient dans un contexte de fortes accusations australiennes visant l’Iran pour son implication présumée dans une vague d’actes antijuifs sur le sol national.


Ahmad Ghadiri Abyaneh, fils de l’ancien ambassadeur d’Iran en Australie Mohammad-Hassan Ghadiri Abyaneh, a publié sur le réseau social X un message à caractère antisémite quelques heures seulement avant l’attaque meurtrière visant un rassemblement juif à Sydney, dimanche.
Dans cette publication, Abyaneh qualifie les célébrations de Hanouka de « plateforme pour des rituels sataniques de cercles maçonniques » et appelle explicitement à une forme de « défense » durant la fête juive. Citant le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, il affirme que la « défense spirituelle » lors des cérémonies de Hanoucca est « nécessaire ».
https://x.com/i/web/status/1999972058445533621
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Le message précise que les huit jours de Hanoucca constitueraient, selon lui, une menace pour les communautés « fondées sur la foi », évoquant des conséquences « individuelles, familiales et sociales ». Il conclut en appelant à la récitation de sourates et de prières « recommandées par le Guide de la Révolution », renforçant le caractère idéologique et religieux de son propos.
Cette publication intervient dans un contexte de fortes tensions liées à une recrudescence d’actes antisémites en Australie. Ces derniers mois, les autorités australiennes ont publiquement accusé la République islamique d’Iran d’être à l’origine de plusieurs attaques visant des institutions juives sur le sol australien.
En août, le Premier ministre Anthony Albanese a affirmé que les services de renseignement disposaient d’éléments établissant l’implication de Téhéran dans au moins deux incendies criminels antisémites majeurs, notamment contre une synagogue de Melbourne et un restaurant juif de Sydney en 2024. Canberra a depuis annoncé l’expulsion de l’ambassadeur iranien et engagé une procédure visant à classer le Corps des gardiens de la révolution islamique comme organisation terroriste.
« Il s’agissait d’actes d’agression graves orchestrés par un État étranger pour miner la cohésion sociale australienne », a déclaré Albanese. Les autorités examinent désormais toute possible connexion idéologique ou indirecte entre ces discours et les violences récentes.