- i24NEWS
- International
- Moyen-Orient
- Le vaste arsenal du Hezbollah pourrait submerger les défenses aériennes d'Israël en cas de guerre totale (Washington Post)
Le vaste arsenal du Hezbollah pourrait submerger les défenses aériennes d'Israël en cas de guerre totale (Washington Post)
Le Hezbollah, groupe terroriste soutenu par l'Iran, aurait accumulé un arsenal impressionnant de 130 000 à 150 000 roquettes et missiles.


Un article informé du Washington Post revient ce mercredi sur l'arsenal impressionnant de 130 000 à 150 000 roquettes et missiles du Hezbollah, qui pourrait en cas de guerre totale s'abattre sur Israël. Même si la majorité de ces armes sont des munitions non guidées de faible qualité, analyse l'article, leur quantité pourrait potentiellement submerger les défenses aériennes israéliennes. Fabian Hinz, analyste en défense et questions militaires à l'Institut international d'études stratégiques, s'interroge sur les ressources d'Israël pour y résister : "Combien d'intercepteurs du Dôme de fer leur reste-t-il après la guerre à Gaza ?"

Le leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, affirme également posséder des missiles à guidage de précision, même si ceux-ci n'ont jamais été montrés au grand public. Une autre arme préoccupante est le missile balistique à courte portée "Fatah", capable de parcourir entre 250 et 300 kilomètres avec une charge explosive de 450 à 460 kg.
Shaan Shaikh, du Centre d'études stratégiques et internationales, soulève des questions cruciales sur la capacité de défense israélienne : "Quelle est l'efficacité des intercepteurs du Dôme de fer, de la Fronde de David et de Arrow contre ces missiles ? L'armée israélienne peut-elle détecter, suivre et tirer sur ces missiles pendant leur préparation au lancement ?". Ces interrogations mettent en lumière les défis auxquels Israël pourrait être confronté dans l'éventualité d'un conflit à grande échelle avec le Hezbollah. Alors que les attaques du groupe se poursuivent presque quotidiennement dans le nord d'Israël, la menace d'une escalade reste une préoccupation majeure pour la sécurité régionale.