Un groupe de hackers iraniens affirme avoir piraté le téléphone du chef de cabinet de Benjamin Netanyahou
Les documents que le groupe Handala menace de rendre publics pourraient être liés à l’affaire dite du Qatargate


Le groupe de hackers se faisant appeler "Handala" affirme avoir mis la main sur des données sensibles provenant du téléphone de Tzachi Braverman, chef de cabinet du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Selon leurs déclarations, ces informations devraient être rendues publiques prochainement.
D’après plusieurs sources, les documents en question pourraient être liés à l’affaire dite du Qatargate, un dossier sensible aux ramifications politiques encore floues. Aucune confirmation officielle n’a, à ce stade, été apportée par les autorités israéliennes concernant cette nouvelle revendication.
La semaine dernière, le même groupe avait déjà annoncé avoir piraté le téléphone de l’ancien Premier ministre Naftali Bennett. Baptisée "Operation Octopus", cette cyberattaque aurait permis l’extraction de près de 2 000 fichiers au format HTML, comprenant essentiellement des échanges de correspondance, souvent partiels. Une partie de ces documents daterait de 2022, tandis que d’autres couvriraient les deux dernières années. Les hackers avaient également publié des numéros de téléphone associés aux données dérobées.
Ce n’est pas la première action spectaculaire revendiquée par Handala. Fin novembre, le groupe avait affirmé s’être introduit dans le véhicule d’un "haut responsable scientifique israélien du nucléaire". Les hackers avaient alors diffusé un message menaçant sur leurs canaux Telegram et sur le réseau X, indiquant avoir laissé un bouquet de fleurs à l’intérieur de la voiture, accompagné d’un message à tonalité intimidante suggérant une surveillance étroite de leur cible.