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Les partis orthodoxes menacent de faire tomber la coalition
Mardi soir, les directeurs d'établissements éducatifs orthodoxes ont dénoncé de nouvelles réductions des budgets alloués aux yeshivot


Suite aux coupes budgétaires dans le financement des yeshivot révélées par i24NEWS, les députés du parti Judaïsme unifié de la Torah ont exigé mercredi une rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou. "Nous le considérons comme responsable de résoudre cette question", ont-ils déclaré, informant le président de la coalition Ofir Katz qu'ils ne soutiendront aucune initiative à la commission des Finances ni en plénière tant qu'une solution ne sera pas trouvée.
Mardi soir, les directeurs d'établissements éducatifs orthodoxes ont dénoncé de nouvelles réductions des budgets alloués aux yeshivot (académies religieuses) dont les étudiants ne sont pas soumis au service militaire. Selon les détails révélés, la valeur du point budgétaire pour les étudiants de yeshiva est passée de 400 shekels le mois dernier à 320 shekels ce mois-ci, tandis que pour les "avre'him" (étudiants mariés), elle a chuté de 720 à 567 shekels, alors que l'accord de coalition prévoyait 1 169 shekels par avre'h (singulier de avre'him).
L'Union des directeurs de yeshivot a affirmé que ces coupes résultent des "problèmes du ministère de la Justice", qui selon eux bloque les budgets des yeshivot en raison de directives de la Cour suprême.
Le chef du parti Shas Aryeh Deri a néanmoins affirmé que le problème avait été résolu grâce à son intervention : "Les budgets qui avaient été coupés pour les yeshivot ont été rétablis et la valeur du point sera à nouveau d'environ 400 comme depuis le début de l'année". Il a ajouté que le parti Shas continuerait à se battre dans le cadre du budget 2026 pour augmenter la valeur du point au niveau le plus élevé qu'elle ait jamais atteint.
Cette crise illustre les tensions persistantes au sein de la coalition gouvernementale sur la question sensible du financement des institutions religieuses orthodoxes et de l'exemption du service militaire de leurs étudiants, un sujet qui reste un point de friction majeur dans la politique israélienne.