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Hanoucca à la Maison-Blanche : le Congrès devient "antisémite", affirme Donald Trump
"Le lobby le plus puissant de ce pays était le lobby juif, le lobby israélien. Ce n’est plus le cas aujourd’hui mais je reste un ami et un défenseur du peuple juif "


Lors de la réception annuelle de Hanoucca organisée à la Maison-Blanche, le président américain Donald Trump a tenu des propos controversés en affirmant que le Congrès des États-Unis était en train de "devenir antisémite", estimant que le "lobby juif" n’était plus la force la plus influente à Washington.
S’exprimant devant les invités réunis pour l’événement, Donald Trump a d’abord semblé viser l’ensemble du Congrès, avant de cibler plus précisément certains élus démocrates progressistes, notamment ceux du groupe surnommé "the Squad". Ces déclarations interviennent alors que l’administration minimise les critiques croissantes à l’égard d’Israël au sein même du Parti républicain.
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"Mon père me disait toujours que le lobby le plus puissant de ce pays était le lobby juif, le lobby israélien. Ce n’est plus le cas aujourd’hui", a déclaré le président, reprenant une formule qu’il avait déjà utilisée par le passé. Il a toutefois assuré qu’il resterait "un ami et un défenseur" du peuple juif, des propos accueillis par des applaudissements dans une salle dont l’affluence était plus réduite que d’ordinaire en raison de travaux dans l’aile Est de la Maison-Blanche.
Donald Trump a ouvert son discours en évoquant l’attentat visant une célébration de Hanoucca en Australie, qui a coûté la vie à quinze personnes. Il a appelé à une mobilisation internationale contre le "terrorisme islamiste radical", affirmant que les États-Unis étaient engagés dans ce combat.
La soirée a également été marquée par plusieurs moments de confusion. Après avoir été corrigé plus tôt par le père d’un ancien otage israélien, Omer Neutra, le président a de nouveau affirmé, à tort, que tous les otages encore retenus à Gaza avaient été libérés, alors que le corps de Ran Gvili s’y trouve toujours.
Comme à son habitude, Donald Trump a ponctué son discours d’interventions improvisées, invitant plusieurs soutiens à s’exprimer. Le commentateur conservateur Mark Levin l’a qualifié de "premier président juif", tandis que la donatrice républicaine Miriam Adelson a pris la parole après une remarque ironique du président sur l’influence de l’argent en politique. Elle a notamment évoqué une conversation avec l’avocat Alan Dershowitz, selon laquelle un troisième mandat présidentiel serait juridiquement possible.
Le président a enfin rappelé plusieurs décisions pro-israéliennes prises durant sa présidence, dont la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, qu’il a présentée comme un atout stratégique et économique majeur.