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Donald Trump veut annoncer la deuxième phase du plan pour Gaza avant Noël
Trump aurait demandé à Netanyahou lors d’un appel téléphonique d’être un “meilleur partenaire” sur le dossier


Le président américain Donald Trump s’apprête à annoncer, avant les fêtes de fin d’année, l’entrée dans la deuxième phase de son plan pour Gaza, a rapporté Axios jeudi. Washington considère cette étape comme l’un des piliers de la politique étrangère du second mandat Trump, alors que les discussions s’intensifient avec les partenaires régionaux.
Benjamin Netanyahou devrait se rendre aux États-Unis d’ici la fin du mois pour finaliser les contours du plan. Selon Axios, Trump lui a demandé lors d’un appel téléphonique d’être un “meilleur partenaire” sur le dossier. La nouvelle phase prévoit un retrait accru de l’armée israélienne, le déploiement d’une Force internationale de stabilisation et la mise en place d’une nouvelle structure de gouvernance chapeautée par un “Conseil de paix” présidé par Trump. Les deux dispositifs ont déjà reçu l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU.
Ce conseil de paix rassemblerait une dizaine de dirigeants arabes et occidentaux et serait épaulé par un comité exécutif comprenant notamment Tony Blair, Jared Kushner et Steve Witkoff. Sous leur supervision, un gouvernement technocratique palestinien de 12 à 15 membres, non affiliés au Hamas ni au Fatah, serait chargé de gérer Gaza. La moitié des 25 candidats initiaux aurait déjà été écartée.
Parallèlement, plusieurs pays, dont l’Indonésie, l’Azerbaïdjan, l’Égypte et la Turquie, ont exprimé leur disposition à contribuer en troupes à la force de stabilisation, appelée à opérer dans les zones encore contrôlées par Tsahal. Les États-Unis, le Qatar, l’Égypte et la Turquie négocient en coulisses avec le Hamas un plan de retrait politique et de désarmement progressif, d’abord pour les armes lourdes puis légères. Si le Caire et Doha se montrent optimistes, Netanyahou reste prudent, tout en acceptant de “donner une chance” au processus.
L’équation, résume une source occidentale, serait la suivante : “Tsahal hors de Gaza, mais Hamas hors du pouvoir”. Reste l’inconnue centrale : l’organisation terroriste acceptera-t-elle de renoncer à ses armes et à son contrôle sur le territoire ?
À Washington, un responsable confirme que des annonces sont imminentes sur la mise en œuvre du plan de Trump. Mais en Israël, certains observateurs se montrent sceptiques. Le journaliste Amit Segal (N12, Israel Hayom) estime que l’initiative est “sous respirateur artificiel”, pointant le refus du Hamas de se désarmer et l’absence de volonté internationale d’entrer à Gaza pour affronter le groupe. Selon lui, l’option d’une reprise des combats demeure, à court terme, la plus probable.