- i24NEWS
- International
- Moyen-Orient
- Gideon Sa’ar : "C'est le Hezbollah, et non Israël, qui viole la souveraineté du Liban"
Gideon Sa’ar : "C'est le Hezbollah, et non Israël, qui viole la souveraineté du Liban"
Gideon Sa’ar a déclaré qu’Israël n’avait avec le Liban que des différends "mineurs", susceptibles d’être réglés rapidement, et que "les véritables problèmes viennent du Hezbollah et de l’Iran".


Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Sa’ar, a affirmé mercredi que les frappes israéliennes contre le Hezbollah ne constituent pas une violation de la souveraineté libanaise, estimant au contraire que le mouvement terroriste chiite pro-iranien est le principal facteur d’atteinte à l’autorité de l’État libanais.
Dans un entretien exclusif accordé à Al Arabiya English, Gideon Sa’ar a déclaré qu’Israël n’avait avec le Liban que des différends « mineurs », susceptibles d’être réglés rapidement, et que « les véritables problèmes viennent du Hezbollah et de l’Iran ».
Le chef de la diplomatie israélienne a souligné la volonté d’Israël de parvenir à une normalisation des relations et à la paix avec le Liban. Selon lui, cela passe toutefois par l’élimination de la menace posée par le Hezbollah. « Israël doit en finir avec le Hezbollah afin d’assurer sa sécurité et de rendre le Liban à son peuple », a-t-il affirmé.
Abordant le dossier syrien, Gideon Sa’ar a indiqué qu’Israël souhaitait conclure un accord sécuritaire avec Damas. Il a insisté sur l’absence de toute ambition territoriale israélienne en Syrie, estimant qu’un tel accord serait dans l’intérêt des deux pays afin d’empêcher toute activité terroriste à partir du territoire syrien.
Sur l’Iran, le ministre a rappelé que la menace nucléaire iranienne ne concernait pas uniquement Israël. Il a souligné que les États-Unis s’étaient joints à Israël lors des frappes contre des sites nucléaires iraniens durant la guerre de douze jours en juin, accusant Téhéran de chercher à se doter de l’arme nucléaire et de déstabiliser l’ensemble de la région.
Concernant Gaza, Gideon Sa’ar a dit espérer une transition vers une deuxième phase du cessez-le-feu, tout en affirmant que le désarmement du Hamas restait un obstacle majeur. « Nous n’accepterons pas de vivre avec un État terroriste à nos frontières », a-t-il martelé.
Enfin, évoquant l’attentat de Sydney, il a estimé que la lutte contre l’antisémitisme demeurait insuffisante à l’échelle mondiale, appelant les gouvernements occidentaux à agir plus fermement, notamment dans l’espace public et numérique.